En plus de passer en revue l’évolution de cette recherche — qui a fait passer en 50 ans l’extraterrestre du statut de petit homme vert à celui de sujet scientifique sérieux — Davies se donne pour mission d’explorer des pistes alternatives, en partant du principe que notre réflexe d’écouter le ciel est le résultat de notre attitude « ici et maintenant » : nous connaissons la radio et nous avons nous-mêmes pensé à envoyer des messages, mais qui peut dire où en serait rendu une civilisation beaucoup plus avancée?
En avril, la recherche de vie extraterrestre fêtera son 50e anniversaire. Et pourtant, même si le cosmos est censé être plein de vie, c’est toujours le silence radio. Peut-être écoutons-nous de la mauvaise façon, suggère Paul Davies dans The Eerie Silence.