La Finlande et la Suède prévoient aussi ouvrir de tels sites dans la décennie 2020, tandis que l’Allemagne prépare le sien pour 2035. Des dates qui peuvent sembler lointaines, mais l’expérience américaine a démontré qu’on n’était jamais assez préparé : après deux décennies de travail et plus de 10 milliards$, le site de Yucca, au Nevada, a été (presque) rejeté par le gouvernement Obama lorsque celui-ci a créé, l’an dernier, une commission pour explorer des « alternatives ». Les critiques du site de Yucca reprochent à ce choix, en 1987, d’avoir été « politique plutôt que scientifique ».
Pendant que les États-Unis piétinent depuis plus de 20 ans autour du futur lieu d’enfouissement de leurs déchets nucléaires, l’Europe avance à grands pas : à un demi-kilomètre sous le village de Bure, dans le nord-est de la France, on teste l’étanchéité de la roche en vue de l’ouverture d’un site de 30 kilomètres carrés... en 2025.
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