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Il y a quelques années, les botanistes ont fait une découverte étonnante : certaines plantes, lorsqu’elles sont dévorées par un insecte, émettent une molécule... qui attire les prédateurs de cet insecte! À présent, une analyse de cette molécule révèle que le message est encore plus subtil.

C’est que la même molécule, appelée GLV, est aussi émise par la plante lorsqu’elle est endommagée (par le vent ou par un humain qui lui a marché dessus, par exemple). Or, une équipe allemande de l’Institut Max Planck vient d’établir que la chenille n’a vraiment pas de chance : si cette molécule est émise alors que la chenille dévore une plante à tabac, elle attire davantage d’insectes espérant manger la chenille, que si la molécule est émise en tout autre circonstance. Les chercheurs, qui publient dans Science, croient que c’est la salive de la chenille qui rend la molécule plus « attirante » au goût des autres insectes.

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