Il restait suffisamment d’ADN dans ces pilules pour savoir qu’elles contenaient notamment de la carotte, du radis, du céleri, de l’oignon, de la luzerne et du chêne. Tous des ingrédients que les historiens de la médecine ont déjà mentionnés à un moment ou à un autre. L’analyse n’a pas permis de découvrir un scoop. Mais elle a donné du jus à une sous-discipline invisible à l’oeil nu : l’archéologie biomoléculaire.