Le magazine Mother Jones a (re)découvert la semaine dernière que Seif Al-Islam al-Kadhafi, celui-là même qu’on a pu entendre promettre « des rivières de sang » aux manifestants, a décroché en 2007 un doctorat, en Grande-Bretagne, de cette prestigieuse université.
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Et pour ajouter à la gêne, la thèse de doctorat en philosophie de 429 pages est une défense... de la démocratie. Seif Al-Islam y allègue que les régimes qui privent leurs peuples des libertés fondamentales sont « des cibles légitimes pour une intervention » internationale.
L’embarras de la London School of Economics ne s’arrête d’ailleurs pas là, puisqu’il a aussi été révélé la semaine dernière que son « célèbre » étudiant avait fait, en 2009-2010, un don de 2 millions et demi de dollars à son alma mater, étalé sur cinq ans, par l’intermédiaire d’une fondation charitable mise sur pied par son père. Le don était destiné au Centre pour l’étude de la gouvernance.
Mercredi, le 23 février, l’université a annoncé qu’elle n’accepterait plus d’argent de la fondation.
