Rien que dans les sciences de la vie, les Américaines détentrices d’un doctorat composent à présent la moitié des effectifs; il y a 40 ans, elles étaient seulement 13%. Et une étude parue en février à l’Université Cornell, dans l’État de New York, n’a permis de relever aucun cas de discrimination, que ce soit à l’embauche, ou lors de la publication des recherches, ou lors de l’attribution des subventions de recherche.
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En revanche, cette étude relève que lorsqu’on en arrive aux échelons supérieurs, les femmes restent de loin minoritaires. Dans les cas extrêmes, la physique et les maths, elles ne composent que 10% des professeurs à avoir décroché leur «titularisation» dans les universités américaines.
