Isabelle Burgun nous a préparé cette semaine un entretien sur la possibilité de faire la science différemment. Avec elle, quatre participants à un colloque de trois jours tenu dans le cadre du congrès de l’Acfas la semaine dernière : Jean Bernatchez, politologue à l’UQAR, Michel Bergeron, éthicien à l’Université de Montréal, Michel Venne, directeur de l’Institut du Nouveau Monde et Florence Piron, de l’Université Laval, organisatrice de ce colloque.
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Lorsqu’on observe une fracture entre les développements scientifiques et la volonté populaire, est-ce la manière de faire la science qu’il faut changer? Ou si le changement de cap ne doit pas se faire d’abord au niveau politique? L’exemple du Plan Nord est évoqué.
Par ailleurs, les scientifiques sont peu impliqués socialement, on le sait, mais voit-on au moins des signes de changement à l’horizon? Michel Venne et Florence Piron en particulier, se montrent optimistes. Cette dernière est derrière l'Association science et bien commun, lancée à l'occasion du colloque. Enfin, dans ce grand combat qu'ils veulent mener contre l'évolution d'une science de plus en plus commercialisable, par quoi commenceraient d’abord nos invités? Par les jeunes chercheurs, dont beaucoup ne voient pas de problèmes avec l’actuelle façon de faire la science?
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Je vote pour la science est diffusée le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal). Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions de cette saison. Pour les archives des deux saisons précédentes, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et nous télécharger sur iTunes.
