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S’il ne fait aucun doute que des gens seront déplacés par les changements climatiques — inondations, sécheresses et autres tares — il serait important de savoir combien.

Depuis six ans circulait le chiffre de 50 millions de réfugiés climatiques pour 2010. Or, il se trouve que ce chiffre a son origine dans une prévision d’un chercheur britannique du Fonds des Nations Unies pour l’environnement, Norman Myers, en 1995. Lui-même reconnaît qu’il s’agissait d’un « premier jet », mais aucune autre étude, depuis, n’a tenté de raffiner ce chiffre. Des recherches ici et là, par exemple en Mongolie en 2009, ont démontré que le climat avait été le facteur déterminant dans les déplacements récents de populations, mais aucune étude ne donne une vision planétaire du problème.

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L’un des problèmes est la définition de ce qu’est un « impact climatique » : mis à part la hausse du niveau des eaux — où on peut établir une relation de cause à effet avec les gens qui déménagent — des événements comme la sécheresse ou les tornades s’accompagnent toujours d’autres facteurs — en particulier la perte de revenus — dans la décision de quitter sa terre natale (à lire : A question of climate refugees, New Scientist).

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