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Un demi-million d’Égyptiens sont atteints d’hépatite C chaque année, le plus haut taux au monde, et le pays manque du strict minimum pour les traiter —une honte, pour un pays qui fut un des chefs de file du monde arabe.

C’est l’un des exemples qu’avance la revue américaine Science dans un dossier sur l’espoir que suscite, malgré tout, la révolution: que la science en Égypte occupe enfin la place qu’elle aurait dû occuper au cours des 40 dernières années.

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Le pays possède les cerveaux (750 000 nouveaux diplômés universitaires chaque année), des modèles (Ahmed Zewail, Nobel de chimie, a été au premier rang des manifestants de la place Tahrir et certains l’imaginent même en président), mais n’a pas d’argent: un prof de chimie à l’université gagne 400$ par mois.

Dans la foulée de la révolution, ils sont donc nombreux à pousser l’idée que des investissements en recherche et développement soient à l’avant-garde des changements: «Créez des emplois, attirez des investisseurs étrangers, et la science égyptienne grossira d’elle-même», disent-ils. (Une partie du dossier est en baladodiffusion.)

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