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Bonne nouvelle pour les pêcheurs nordiques. Les changements climatiques stimuleraient la productivité biologique des côtes de l’Océan Arctique.

Les forts vents côtiers et le recul des glaces provoqueraient à la fois la remontée d’éléments nutritifs des eaux profondes et la multiplication du phytoplancton. Résultat: les poissons se multiplieraient, enrichissant d’autant la diète des baleines et des phoques de la région!

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«Nous assistons à un effet de “poeling”: le vent agirait sur l’eau faisant remonter les eaux riches en éléments nutritifs à la surface», explique Jean-Éric Tremblay, professeur au département de biologie de l’Université Laval et membre de Québec-Océan et de l’Unité internationale mixte TAKUVIK.

Si de nombreux scientifiques s’alarment des conséquences dramatiques du réchauffement climatique, la disparition de la glace estivale en tête, l’exposition aux radiations solaires de plus grandes proportions d’océans aurait cependant une influence positive sur bon nombre d’organismes marins, particulièrement le zooplancton.

À l’automne 2007 et à l’été 2008, les mesures des chercheurs québécois sur les rives de la mer de Beaufort ont en effet démontré la présence accrue de taux de nitrate et de chlorophylle, des indicateurs de foisonnement biologique.

Plus ensoleillé et venteux, le climat donnerait ainsi un coup de fouet à la productivité des écosystèmes.

Des eaux plus acides

Les riches eaux profondes montrent cependant un pH plus acide que les eaux de surface. Cette circulation activée par le climat créé un problème d’acidification qui pourrait être dommageable à long terme pour les écosystèmes.

«L’acidification intense des eaux constitue un enjeu mondial. De nombreux chercheurs à travers la planète travaillent à trouver des solutions pour la contrer», relève le chercheur.

Les résultats de cette étude ont été publiés dans une récente édition de la revue Geophysical Research Letters . La recherche a aussi fait l'objet d'un encart dans Science.

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