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«Les filles ne savent pas jouer au soccer», «Les garçons n’aiment pas les poupées». Les préjugés surviennent bien tôt dans la vie des enfants et le passage à la garderie pourrait être un bon moment pour leur apprendre à s’en défaire.

Les préjugés changent avec l’âge et l’expérience de l’enfant, suggèrent les auteurs d’une étude allemande, publiée dans une récente édition de la revue Child Development. Ils ont analysé 113 études sur le sujet.

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Vers 3 ou 4 ans, les tout-petits commencent à préférer jouer avec les enfants du même sexe puis ceux de la même nationalité ou du même groupe ethnique.

Ce serait une étape normale du développement de leur personnalité: les enfants d’âge préscolaire bâtissent d’abord leur identité sociale par leurs parents, puis en s’identifiant à leur groupe d’appartenance et à leurs proches.

Progressivement, ils apprendront à distinguer —et à discriminer?— les individus qui les entourent. Ils seront donc très sensibles à ce qu’ils entendent à la garderie et à la maison.

«Le passage à la garderie est donc un bon moment pour leur apprendre à se méfier des préjugés, raciaux et autres. Leur apprendre à être ouverts à la différence», explique Andreas Beelmann, directeur de l’Institut de psychologie du Friedrich Schiller Université Jena, en Allemagne.

C’est entre 5 et 7 ans que le niveau des préjugés sera le plus élevé. Il diminuera au fur et à mesure que l’enfant prendra de l’âge et entrera en contact avec des enfants différents, issus d’autres communautés, par exemple.

Des livres, des histoires et des films avec des héros différents d’eux contribuent aussi à les rendre plus tolérants et adopter des modèles distincts de ceux qui les entourent.

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