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Pas un titre agréable à lire: au moins une personne est tuée chaque semaine dans une dispute liée à la protection de l’environnement ou à la conservation des terres.

En tout, ce sont 711 activistes, journalistes ou chefs de communauté qui ont été tués depuis 10 ans selon le groupe Global Witness. Rien qu’en 2011, le nombre de morts était de 106. Les auteurs du rapport, publié pour coïncider avec le Sommet Rio + 20, disent y voir le symptôme d’une «crise cachée» de la protection de l’environnement.

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La pays le plus dangereux pour ces défenseurs de l’environnement est d’ailleurs... le Brésil, là où se tenait cette semaine ce fameux Sommet Rio + 20 sur l’avenir de notre planète. À lui seul, il accumule la moitié des décès (365 sur 711). Suivi par la Colombie, les Philippines et le Pérou.

Mais ce sont aussi des pays où les décès sont plus facilement rapportés par les médias locaux que la Chine: là comme dans d’autres pays d’Asie, les données sur des gens tués parce qu’ils défendaient l’environnement sont « incomplètes », pour ne pas dire inexistantes.

Point commun à la plupart de ces décès: ce sont des régions du globe qui vivent une compétition accrue —et violente, c’est le moins qu’on puisse dire— pour l’accès aux ressources naturelles. Que ce soient les forêts du Brésil, ou le minerai du Pérou. Un autre rappel du fait que nous vivons sur une planète dont les ressources ne sont pas illimitées...

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