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On sait combien les récits de fins du monde ont été nombreux à travers les âges. Qu’avait de différent celui qui nous occupe cette semaine? L’ère Internet, qui a aidé ses promoteurs à faire de juteux profits —ce qui veut dire qu’il y aura d’autres récits du même genre.

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Pour deux de nos invités cette semaine, rien de plus banal qu’un récit d’apocalypse: toutes les sociétés humaines en ont pondu et les grandes religions en sont friandes. Mais avec des hauts et des bas, nuance Lorenzo DiTommaso, de l’Université Concordia. Or, notre siècle fait partie des «hauts»: depuis 40 à 50 ans, «les apocalypses» se succèdent et celle attribuée aux Mayas a été très profitable aux producteurs de livres, de films et autres produits culturels.

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De plus, explique Wiktor Stoczkowski, du Collège de France, cette histoire prend racine dans le mouvement occultiste du 19e siècle et le Nouvel âge du 20e —récits de civilisations disparues et de renaissances de l’humanité. Il explique pourquoi cette fin du monde-ci a été aussi populaire, alors que d’autres sont passées inaperçues.

Faut-il s’inquiéter de cette popularité, demande-t-on à Mike Kropveld, d’Info-Secte, quand on apprend que 15% des Québécois croient plausible un ou l’autre des récits de fin du monde? Faut-il en vouloir aux producteurs d’oeuvres de fiction —ou de «kits de survie»— qui tirent profit de la naïveté ou de la fragilité de certains? Et quel conseil donner à une personne aux prises avec un proche qui craint très fort la fin du monde?

Nos invités :

 

En musique: Jean Leloup, La fin du monde est à 7 heures.

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Je vote pour la science est diffusée le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal). Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et nous télécharger sur iTunes.

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