dreamstime_xs_12367631.jpg
En Suisse, on peut voter pour choisir quels immigrés obtiendront leur citoyenneté. Et certains pays obtiennent plus de votes que d’autres...

Ce sont des municipalités qui organisent de tels référendums.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Avant le vote, les électeurs reçoivent une liste de «candidats» avec quelques-unes de leurs caractéristiques: scolarité, métier, maîtrise de la langue, pays d'origine...

Or, deux chercheurs en sciences politiques viennent d'observer que le critère ayant le plus d'influence sur le vote est le pays d'origine.

Dans leur étude publiée par l'American Political Science Review, ils révèlent que les plus désavantagés sont les migrants de Turquie ou de l’ex-Yougoslavie, qui obtiennent en moyenne 15% moins de suffrages que ceux d'Europe de l'Ouest.

Un bon niveau d'intégration ou une parfaite maîtrise de la langue influencent très peu les décisions.

À l'inverse, un grand nombre d'immigrants du même pays en même temps joue un rôle très négatif pour l'obtention de la nationalité.

Depuis une décision du Tribunal fédéral en 2003, le nombre de communes recourrant à ce dispositif a considérablement baissé.

Mais cela concerne encore 30% des communes.

– ASP

Je donne