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Les gens qui prétendent adhérer à un régime alimentaire de nos ancêtres préhistoriques font preuve de «paléofantaisie», ironise la biologiste américaine Marlene Zuk.

L’expression est empruntée aux promoteurs du «paléo», qui disent s’appuyer sur le mode de vie «plus sain» de nos ancêtres de l’époque dite paléolithique (il y a plus de 10 000 ans): de la viande, mais ni céréales, ni produits laitiers et bien sûr ni sucre ni produits surgelés —sous le prétexte que toutes nos maladies «modernes» proviendraient de là.

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Le problème, c’est qu’une bonne partie des emprunts des promoteurs d’un mode de vie «paléo» relèvent davantage du mythe que de la réalité: nos lointains ancêtres avaient certes une diète plus simple, mais ils avaient aussi une espérance de vie de 30 ans.

Quant au cancer, bien qu’il soit en partie associé à notre siècle, il est aussi en partie plus présent du simple fait que nous vivons plus vieux (Marlene Zuk, Paleofantasy: What evolution really tells us about sex, diet and how we live ).

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