La Déclaration de San Francisco sur l’évaluation des recherches critique la façon dont les institutions «abusent» du facteur d’impact pour évaluer la «performance» de leurs scientifiques.
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Plus la «note d’une revue est élevée —le nombre de fois que ses recherches sont citées— et plus un chercheur qui y publie voit sa propre «note» augmenter auprès des organismes subventionnaires ou de son employeur. Autrement dit, un chercheur en vient à être évalué davantage sur le facteur d’impact des revues où il publie, que sur son travail.
La mesure ne remonte qu’à 1963 (elle servait à l’origine à guider les bibliothécaires dans leurs achats), mais elle est rapidement devenue la norme.
Ce n’est pas la première fois qu’on met le facteur d’impact sur la sellette: dès 2005, un éditorial dans Nature en appelait à une réforme du système.
— Pascal Lapointe
