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Après des décennies passées à établir la plus grande distance possible entre la ville et la campagne, cette dernière serait-elle en train de prendre sa revanche? Serres sur le toit, abeilles et poules en ville, jardins collectifs, légumes dans les carrés d’arbres, sans parler de l’omniprésent gazon que d’aucuns voudraient remplacer par un potager...

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C’est le sujet de notre émission cette semaine. Parce que quand on pense à l’agriculture urbaine, on pense spontanément aux jardins communautaires comme il en existe depuis longtemps à Montréal. Mais aujourd’hui, ce n’est plus seulement ça.

En fait, nous expliquent Annie Pelletier et Isabelle Mailhot-Leduc, les initiatives se multiplient. Peut-être en raison d’une inquiétude croissante sur la provenance de notre nourriture, peut-être aussi à la faveur de la crise économique.

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Or, ces initiatives ne sont pas toujours bien accueillies par les villes, comme notre troisième invité en a fait l’expérience: Michel Beauchamp, ce citoyen de Drummondville qui, avec sa conjointe, a fait parler de lui à travers le monde, en juillet 2012, lorsque les autorités municipales ont tenté de lui interdire d’installer un potager devant sa maison.

Quant à Montréal, si elle fait figure de ville phare en Amérique du nord en matière de d’agriculture urbaine, elle n’a pas encore de politique de développement comme Vancouver ou Toronto.

Nos invités:

 

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Je vote pour la science est diffusée le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et disponible sur iTunes. Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter.

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