Passant en revue les crânes d’une dizaine d’espèces de mammifères entreposés depuis un siècle dans un musée du Minnesota, une biologiste s’est demandé ce qui entraînait autant de variations de leurs tailles. Sa réponse: nous.

C’est qu’en moyenne, a-t-elle constaté, les crânes des bêtes vivant en ville sont 6% plus gros que ceux de leurs cousines rurales. L’hypothèse avancée par la biologiste Emilie C. Snell-Rood dans la revue Proceedings of the Royal Society B : les animaux qui ont survécu en ville —là où, une ou deux générations plus tôt, il n’y avait que des forêts ou des champs— sont ceux qui étaient les plus aptes à apprendre de nouveaux trucs. Si cette hypothèse s’avère juste, le même phénomène vaudrait pour les bestioles vivant dans des forêts dont les arbres sont de plus en plus coupés. Bref, en altérant l’environnement, nous rendrions les survivants plus intelligents?

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