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Tous les sites de science ont mis à l’avant-scène la photo de ce poisson, le blobfish, détenteur bien malgré lui du titre peu enviable «d’animal le plus laid du monde». Mais a-t-on suffisamment souligné qu’il y avait une réelle utilité à ce concours?

«En bref: on parle trop du panda». C’est l’argument de la (pas si sérieuse) Société de conservation des animaux laids ( Ugly Animal Preservation Society ), organisatrice du concours. Qui vise à mettre à l’avant-scène une mascotte capable de rappeler au public combien il est irrationnel de ne vouloir préserver que les animaux les plus sympathiques. «Pendant trop longtemps, les jolis animaux en peluche ont monopolisé les projecteurs.»

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Incidemment, pourquoi le blobfish —de son nom plus noble Psychrolutes marcidus — est-il si laid sur la photo? Il faut savoir qu’il nage en eaux profondes —plus de 550 mètres— où la pression est 120 fois celle de la surface. Il y survit parce qu’il n’a ni muscles ni squelette dignes de ce nom. Là-dessous, ça suffit pourtant à lui donner l’apparence d’un poisson tout ce qu’il y a d’ordinaire (voir la deuxième photo). Mais transposé chez nous, il devient semblable à un ballon dégonflé.

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