D’une théorie aux chevaliers de Star Wars, il y a pourtant... des années-lumière. Mais il faut noter que ce sont les physiciens eux-mêmes, dont la recherche est parue le 27 septembre dans Nature , qui ont amené l’analogie avec l’épée-lumière. «Ce n’est pas une analogie injuste», assure le physicien américain Mikhail Lukin dans le communiqué de l’Université Harvard.
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Il est vrai qu’ils en sont à un stade infiniment plus modeste: ils ont découvert une façon d’amener des photons à s’amalgamer pour se comporter comme des molécules —lesquelles pourraient être, du coup, possiblement «manipulées».
En gros, c’est comme s’ils avaient créé un nouvel état de la matière, puisque les photons, eux qui composent un rayon de lumière, ne sont pas tout à fait des particules —donc, pas tout à fait de la matière. Ils sont sans masse et n’interagissent pas entre eux, sauf dans cet environnement spécialement créé à cette fin par les chercheurs. Mais même s’ils reproduisaient cet environnement à grande échelle, encore faudrait-il le sortir du laboratoire...
