Le vortex polaire, ce grand responsable d’un hiver nord-américain plus froid et plus long, s’est à ce point intégré au vocabulaire qu’il a inspiré l’industrie américaine du charbon: celle-ci réclame des faveurs de son gouvernement.

En vertu des nouvelles réglementations du gouvernement Obama, l’industrie du charbon semble en effet vouée à décliner, au fur et à mesure que ses centrales actuelles arriveront à la fin de leur vie. Or, la demande dans certains coins de l’est des États-Unis a augmenté à un tel point cet hiver que certaines factures d’électricité ont été multipliées par dix —conduisant l’industrie à réclamer que le charbon soit maintenu dans les options, avec les mêmes avantages que le gaz ou le nucléaire.

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En théorie, la production croissante de gaz naturel dans ce pays aurait dû suffire à répondre à la demande, mais l’infrastructure de pipelines ne suit pas —alors que le charbon, lui, bénéficie toujours du transport par chemin de fer.

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