Une des sources de financement de ce groupe extrémiste qui terrorise le nord du Nigeria —et est derrière l’enlèvement de plus de 200 jeunes femmes le mois dernier— c’est en effet le trafic de l’ivoire. Pas seulement ce groupe: 23 000 éléphants tués l’an dernier auraient permis d’acheter des armes et de payer des salaires à des militants de plusieurs groupes armés —en plus de corrompre des fonctionnaires complaisants— selon le rapport récent d’un groupe américain, Born Free USA. L’ivoire n’est qu’un des éléments de l’équation: le trafic de drogue et d’êtres humains nourrit aussi plusieurs mouvements extrémistes.
La sauvegarde des éléphants contre les contrebandiers qui les tuent pour leur ivoire: s’agit-il d’un combat secondaire dans une Afrique qui fait face à des problèmes d’une urgence beaucoup plus grande, comme ce groupe extrémiste appelé Boko Haram? Non, parce que l’un finance l’autre.
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