Plusieurs études démontrent que l’obésité favorise le diabète de type 2, un mal susceptible d’entraîner la cécité, l’insuffisance rénale et des maladies cardiovasculaires.

Le diabète de type 2 apparaît quand le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou quand le corps ne l'utilise pas correctement. Vu sa corpulence, on pourrait croire le grizzli sujet au diabète. Il n’en est rien, car, son organisme est capable de moduler sa sensibilité à l’insuline.

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Ainsi, durant son sommeil hivernal, cette sensibilité diminue, comme si l’ours était diabétique. Lors du réveil printanier, la sensibilité se rétablit comme si le grizzli était «guéri»! Étonnamment, ce «diabète réversible» ne nuit pas à la santé de l’ours. Autre surprise: c’est au moment où il est le plus gras –juste avant d’hiverner— que le grizzli est «le moins diabétique».

Voilà qui va à l’encontre de l’idée voulant que l’obésité mène au diabète. Les chercheurs rétorquent que certains individus obèses ne souffrent pas de diabète et que cela s’explique probablement par le fait que les mécanismes cellulaires responsables de leur obésité les protègent du diabète. Sur ce point, leur corps réagit comme celui du grizzli! (Source: Cell Metabolism )

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