Il y avait bien longtemps qu’une carcasse de mammouth n’avait pas révélé des secrets. Le nouveau venu, à en croire la publicité qui l’entoure, pourrait être le meilleur espoir pour les scientifiques qui rêvent de cloner un mammouth.

Découverte en 2013 sur l’île Petite Lyakhov, dans l’extrême nord de la Sibérie, la bestiole, enfermée dans le permafrost depuis 40 000 ans, était non seulement presque intacte, mais surtout, contenait encore du sang liquide, selon les rapports de l’époque. D’où la possibilité que suffisamment de matériel génétique ait survécu.

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Le clonage d’un mammouth reste toutefois l’aspect controversé de cette recherche: outre que bien des biologistes doutent que ce soit réalisable, la plupart sont bien davantage intéressés à en apprendre plus sur la génétique de cet animal disparu, qu’à le voir vivre dans un zoo pour le reste de ses jours.

L’idée d’un clonage attire toutefois des investisseurs: les détails sur l’autopsie de ce mammouth font l’objet d’un documentaire le 28 novembre sur la chaîne Smithsonian, intitulé... «Comment cloner un mammouth».

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