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Pourquoi financer telle recherche plutôt que telle autre? Couper ou ne pas couper l’Observatoire du Mont-Mégantic? Trop de recherche fondamentale, pas assez de recherche appliquée, ou le contraire? À l’émission cette semaine, trois regards sur cette question.

Dans sa dernière Politique de la recherche et de l’innovation en 2013, la PNRI, le gouvernement du Québec se fixait un objectif de 3,7 milliards de dollars à injecter en cinq ans dans la recherche et l’innovation. L’espoir était d’atteindre, un jour prochain, 3% du PIB consacré à la recherche.

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Une cible qui est loin d’être atteinte, même en incluant dans ces 3,7 milliards toutes sortes de choses : des budgets pour la construction ou la rénovation de bâtiments, des crédits d’impôts aux entreprises, de l’achat de matériel de pointe, des salaires....

Et même avec cette somme, il continuerait d’y avoir plus d’appelés que d’élus: chaque année, les organismes subventionnaires —des organismes qui reçoivent un montant d’argent de Québec ou d’Ottawa— reçoivent plus de demandes des chercheurs qu’ils ne peuvent en distribuer.

Un cas, tout récent. Le 11 février, les médias annonçaient que l’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM) allait fermer le 1er avril, faute d’avoir obtenu le renouvellement d’une subvention de fonctionnement. En fin d’après-midi, le ministre de l'Industrie et le député local annonçaient que la subvention de 500 000$ était renouvelée pour deux ans. Olivier Hernandez, de l'OMM, nous explique que c’est en fait depuis 2009 que son institution se trouve sur la sellette.

Comment concilier ces propos de chercheurs avec ceux de l’industrie pour qui Québec et Ottawa n’en font jamais assez pour mousser la recherche «commercialisable»? Eric Tétrault, notre deuxième invité, convient qu’il n’est pas le parent pauvre dans cette histoire: depuis quelques années, lui et ses pairs ont davantage l’oreille des gouvernements que les chercheurs en science fondamentale.

Et ça, c’est quand la politique ne s’y ingère pas. Emilien Pelletier est dans un domaine, l’environnement, où bien des remous politiques ont secoué la recherche ces dernières années. Une réalité avec laquelle il vit depuis 30 ans, nous dit-il.

Nos invités :

  • Olivier Hernandez, directeur des opérations à l’Observatoire du Mont Mégantic
  • Eric Tétrault, président de l’Association des manufacturiers et exportateurs du Québec
  • Emilien Pelletier, de l’Université du Québec à Rimouski et de l’Institut des sciences de la mer.

Écoutez l'émission en cliquant sur le lien audio ci-contre, à gauche.

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13h30, sur les six stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun et Pascal Lapointe. Vous pouvez également nous écouter le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et vous abonner sur iTunes.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

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