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Si la tendance se maintient, les changements climatiques pourraient gravement affecter d’ici 30 ans l’agriculture mondiale, au point d’entraîner un effondrement catastrophique des ressources alimentaires.

Derrière cette conclusion pessimiste, il y a une recherche financée par le géant de l’assurance Lloyd’s, de Londres, de même que le ministère britannique des Affaires étrangères, la Banque de développement d’Asie et celle d’Afrique, et une «coalition de dirigeants politiques, du monde des affaires et de la société civile». Leurs prévisions parlent de diminution dramatique de la production alimentaire, d’épidémies et d’émeutes sociales causées par des pénuries.

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Ce n’est pas la première fois que sont évoqués les risques que font courir sur l’alimentation des changements climatiques trop rapides: le dernier rapport du GIEC (Groupe des Nations Unies sur les changements climatiques) de même que des études universitaires récentes en ont parlé; il s’agissait aussi du coeur d’une étude publiée par Oxfam en 2012. Mais c’est la première fois que le discours est endossé par un forum aussi large, loin au-delà du monde habituel des chercheurs.

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