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Le nouvel outil pour visualiser le niveau de pollution dans la ville la plus proche permet de frémir en regardant Beijing ou New Delhi. Mais pour quiconque vit dans l’est de l’Amérique du Nord ou une bonne partie de l’Europe, il n’y a pas de quoi se réjouir.

Appelé AirMap, c’est le résultat du travail d’une équipe de l’Université Yale, à partir de données de 2014 sur la concentration de ce qu’on appelle les particules en suspension, ou matières particulaires, d’où l’acronyme anglais PM. Leur augmentation est souvent associée à un risque accru de maladie cardiovasculaire. Lorsqu'un niveau particulièrement élevé est atteint, c’est le smog.

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L’intérêt de cette carte est que jusqu’à maintenant, le grand public ne disposait, au mieux, que des données par pays, ou pour quelques villes critiques, alors qu’ici, chaque pixel équivaut à une région de 10 kilomètres carrés. En prime, l’emplacement de centaines de centrales électriques censées être les plus polluantes du monde : le Nouveau-Brunswick en a trois, la France, une demi-douzaine.

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