Les résultats ont, par contre, généré un certain sarcasme, mais indépendamment de ces réactions, les coauteurs sont formels : pour créer du sarcasme, ou le comprendre, il faut que notre cerveau fasse un bond de créativité, afin de sortir de la contradiction apparente entre « le sens littéral » de ce qui a été dit et l’intention réelle. Un tel processus, disent-ils, a de quoi fouetter la pensée abstraite.
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Leur étude reste à prendre avec des pincettes : elle consistait à faire participer les « cobayes » à une conversation qui pouvait être tantôt sarcastique, tantôt sincère, tantôt neutre — et à mesurer ensuite leur créativité. Elle s’est effectivement avérée meilleure après. Mais cette étude, reconnaissent les auteurs, n’élimine pas la possibilité que certaines personnes soient mieux préparées que d’autres à « créer » du sarcasme. À suivre.