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Une recherche sur les chemtrails a dû être retirée parce qu’elle contenait des erreurs.

L’article, qui proclamait avoir révélé un « secret bien gardé » — les longues traînées nuageuses derrière un avion seraient des substances toxiques répandues volontairement dans l’atmosphère —, avait été publié en août par l’International Journal of Environmental Research and Public Health.

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Apparemment, l’éditeur avait lu trop vite les commentaires des réviseurs, parce que ceux-ci avaient souligné, par exemple, que la valeur utilisée par l’auteur pour la concentration d’aluminium résultait d’une grosse erreur de calcul (il a écrit 70 000 plutôt que 140 000 000). Et son analyse de la composition chimique de l’eau de pluie n’était comparée à rien du tout, ce qui ne permettait pas de savoir si les traces de charbon détectées sont plus ou moins élevées qu’ailleurs. L’auteur définissait aussi comme « preuves » de ces substances toxiques des photos de traînées nuageuses des avions prises depuis sa maison à San Diego.

Il faut noter que ces traînées nuageuses ont une explication physique fort simple, mêlant la chaleur des moteurs au froid et à l’humidité en altitude. Ce n’est toutefois pas la première fois que la revue se fait reprocher de publier des articles qui mêlent allègrement sciences et pseudosciences.

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