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Plus de quatre ans après la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima et le tsunami dévastateur, personne n’est mort d’une surdose de radiations... mais le stress pourrait être le grand responsable de plus d’un millier de morts.

Les psychologues avaient mis en garde à ce sujet : ce serait une erreur de ne s’inquiéter que des risques d’irradiation. L’expérience acquise à Tchernobyl — site de l’autre grand accident nucléaire, en 1986 — a permis d’apprendre que les effets à long terme sont mesurables en santé mentale : alcoolisme, toxicomanie, dépression et même suicides. La question est donc pendante au Japon, où quatre années et demie sont trop peu pour mesurer de tels effets à long terme, mais déjà, un chiffre circule, utilisé par la préfecture de Fukushima pour faire pression sur les autorités nationales : 1650 décès pourraient être associés selon elle à ce que les psychologues appellent « le stress de l’évacuation ». Soit davantage que le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, qui ont tué 1600 personnes. Plus de 100 000 personnes n’ont toujours pas pu réintégrer leurs demeures.

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