Une étude souvent citée est celle du biochimiste de l’Université du Texas Donald Davis qui, en 2011, avait conclu que, par rapport aux années 1950, il y avait 43 % moins de fer dans des produits tels que les tomates ou les aubergines et 12 % moins de calcium. Dix ans plus tôt, il avait semblablement conclu à une diminution de 15 % de la vitamine C.
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Mais les nutritionnistes hésitent à trancher, parce que les méthodes pour évaluer les nutriments dans les années 1950 étaient loin d’être aussi précises qu’aujourd’hui. Une équipe du ministère américain de l’Agriculture a tenté de contourner le problème en 2011 en faisant pousser côte à côte 14 familles « anciennes » et « modernes » de brocolis. Elle n’a trouvé aucune différence dans le taux de nutriments. À un détail près : les brocolis « à grosse tête » sont beaucoup plus favorisés dans les commerces d’aujourd’hui. Or, si les nutriments y sont plus dilués en raison de la taille du légume, le consommateur se retrouve malgré tout à la fin du repas avec une plus grande quantité que ses grands-parents — si, bien sûr, il a mangé tous ses brocolis. (New Scientist)