Décident-ils de retirer leurs sous des carburants fossiles et de les investir dans l’éolien et le solaire et si oui, à quel rythme ? Toute la question est là, résume dans le New York Times l’économiste Nathaniel Keohane, du Fonds de défense de l’environnement et ancien conseiller d’Obama. Sans un tel signal, poursuit le reportage, « il y a peu de chances que les émissions soient réduites suffisamment pour empêcher les impacts les plus catastrophiques du réchauffement ». Et le signal en question repose aussi sur la façon dont les pays accepteront que leurs efforts de réduction des gaz à effet de serre soient surveillés par d’autres pays.
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La clef des négociations des 10 prochaines années résidera dans ce paragraphe de l’accord de Paris qui, pour l’instant, s’appuie sur la bonne volonté de tout un chacun.
