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– Les révélations sur l’espionnage électronique dont nous sommes tous l’objet ont éveillé nombre de profanes à l’existence de la cryptographie : devrions-nous tous utiliser des logiciels d’encodage pour nos courriels ? Ou bien, à l’inverse, faudrait-il réduire l’encodage, pour empêcher les terroristes d’agir dans l’ombre ?

Il existe en fait quatre scénarios d’avenir pour la cryptographie, résume le New Scientist en jetant un regard sur un débat qui va occuper 2016 :

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• Interdiction complète de l’encodage : du coup, c’en est fini de nos transferts bancaires et de nos paiements par Internet, il faut en revenir aux bonnes vieilles files d’attente au guichet — et le cybercommerce s’effondre.

• Installation d’une « porte arrière » : autrement dit, obliger les compagnies à laisser dans leurs systèmes une « porte » permettant à la police et aux gouvernements d’espionner transactions, courriels et autres échanges de données. Le problème est que s’il existe une telle porte, d’habiles pirates informatiques la trouveront tôt ou tard.

• Statu quo : un géant comme Apple menace de retirer son appareil dernier cri si le gouvernement s’entête à lui imposer une « porte arrière ». L’opinion publique fait reculer le gouvernement : retour à la case départ.

• Encodage partout : les logiciels d’encodage deviennent de plus en plus conviviaux et se généralisent. Du coup, la cybercriminalité décline et les services policiers peuvent dégager des ressources vers la surveillance plus conventionnelle.

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