C’est le message qu’envoie l’auteur Chris Woolston dans la rubrique « carrières et emplois » du magazine Nature. Un message qui, dit-il, se veut rassurant : ce culte du héros qui traite certains scientifiques « comme des vedettes du sport » en laisse plusieurs autres à « se demander en silence s’ils sont des artisans de deuxième classe ou pire ». Or, ils sont en bonne compagnie : Darwin se plaignait de la pauvre qualité de son travail... deux ans après avoir publié De l’origine des espèces. Les témoignages abondent de scientifiques réputés internationalement, mais qui ont baissé les bras devant ce qu’ils considéraient être leur incompétence à publier ou leur incapacité à poser leur candidature. La solution proposée par leurs collègues plus confiants : si quelqu’un vous a invité à donner une conférence ou écrire un article, c’est que vous êtes assez qualifié.
– Les scientifiques sont tout aussi susceptibles que les autres de souffrir du syndrome de l’imposteur. En partie à cause d’habitudes orientées vers le culte du héros.
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