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– Si rien n’est fait, la malnutrition causée par le réchauffement climatique pourrait mener, d’ici 2050, à plus de 500 000 morts chaque année. Une étude de l’Université d’Oxford publiée le 2 mars dans The Lancet prévoit une réduction de 4 % de la consommation de fruits et légumes dans ce futur pas si lointain.

Mais ce n’est pas seulement l’accès réduit aux denrées qui préoccupe. Selon John Porter de l’Université de Copenhague « cette étude montre surtout que les impacts sur la qualité de l’alimentation seront encore plus importants que ceux sur la quantité ». Les pays riches sont eux aussi concernés, parce qu’une alimentation appauvrie sera responsable de la multiplication de troubles comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires, et donc de décès. D’après David Springman, le responsable de l’étude, il est possible de réagir : « il y a des stratégies adaptées auxquelles penser, on pourrait développer, par exemple, des cultures de fruits et légumes protégées ».

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- Camille Abrard

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