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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété la semaine dernière que le virus Zika n’était plus une urgence de santé publique... ce qui n’est pas une bonne nouvelle.

Le statut « urgence » qui était le sien depuis le 1er février, venait du fait qu’on ne connaissait à peu près de ce virus alors en train de se répandre au Brésil. À présent qu’on connaît mieux la façon dont le Zika se transmet et qu’on a confirmé qu’il pouvait affecter le développement du cerveau des foetus, l’inquiétude n’est plus à court terme, mais à long terme.

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Le virus Zika, autrement dit, est là pour rester, et c’est dans cette perspective que les médecins ne sont pas rassurés. Ils le sont d’autant moins que la recherche est loin d’avoir percé tous les mystères : une étude de chercheurs brésiliens et américains révélait justement le 22 novembre que certaines malformations apparemment causées par le Zika ne deviendraient apparentes qu’après la naissance. L’équipe identifie 11 bébés qui ont développé une microcéphalie —un cerveau plus petit que la normale— dans les mois suivant leur naissance.

Le Brésil, qui reste le pays le plus durement touché par le Zika, a signifié son mécontentement de la décision de l’OMS.

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