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Trente ans après le Protocole de Montréal sur la préservation de la couche d’ozone peut-on crier victoire ? On est malheureusement encore loin du compte, comme l’explique le journaliste Fred Pearce dans Yale Environnement 360.

Le Protocole de Montréal interdisait l’utilisation de certains gaz à effet de serre responsables du « trou » dans la couche d’ozone tels que les chlorofluorocarbones (CFC). Pourtant, près de 30 ans plus tard, le trou est toujours aussi grand. Cela serait dû à d’autres composés chimiques non pris en compte à l’époque, à commencer par le dichlométhane (DCM).

Le DCM, une alternative à l’utilisation des HFC, était considéré jusqu’alors comme ayant une durée de vie trop courte dans l’atmosphère pour avoir un impact notable. Pourtant, la concentration de ce gaz à effet de serre dans la basse atmosphère a plus que doublé depuis 2004. Pire, il retarderait la fermeture du trou de la couche d’ozone de 30 ans.

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Avec ces nouveaux composants destructeurs de couche d’ozone, les scientifiques sont donc divisés : le trou est-il vraiment en train de se refermer ? Après le « trou » connu depuis longtemps au-dessus de l’Antarctique, un deuxième a été mesuré en 2011 au-dessus de l’Arctique avant de disparaître.

 

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