On parle ici d’un calcul basé sur 10 des plus grandes villes du monde, de Beijing à Los Angeles en passant par Mexico. Et on parle d’économies en santé publique, en factures d’électricité et en protection de l’environnement. En gros, leur étude, publiée dans la revue Ecological Modeling, est une extension du concept de « valeur économique » que plusieurs veulent allouer à la nature. Dans le cas des arbres, on sait par exemple qu’ils absorbent une partie de la pollution — les particules fines et le dioxyde de soufre, sans oublier le CO2 — et une partie du surplus d’eau transporté par les inondations : ce sont là des « services » qui ont une valeur quantifiable. Les chercheurs ont aussi évalué qu’en moyenne, 19 % de la surface de ces mégalopoles pourrait être utilisée pour planter plus d’arbres — augmentant en bout de ligne la valeur de l’ensemble de ces arbres à 35 $ par résident, par année.
Des arbres qui pourraient faire économiser 500 millions $ par année aux plus grandes villes du monde ? C’est le calcul que proposent des chercheurs de l’Université d’État de New York.
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