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Les cendres de Stephen Hawking reposeront à l’abbaye de Westminster, et la pierre qui les recouvrira aura une épitaphe des plus inédites : la formule mathématique décrivant le « rayonnement de Hawking » qui est censé émaner d’un trou noir.

Dans cette rencontre entre science et religion, le physicien britannique ne sera pas seul, puisque sont déjà enterrés dans cette église de Londres, Isaac Newton (1727) et Charles Darwin (1882) côte à côte ainsi que, plus récemment, les physiciens Ernest Rutherford (1937), qualifié de « père de la physique nucléaire » et Joseph John Thomson (1940), découvreur de l’électron. Décédé le 14 mars, Hawking était pourtant connu pour son athéisme : « Dieu est le nom que les gens donnent à la raison pour laquelle nous sommes ici », avait-il déclaré en 2010. « Mais je pense que la raison a plus à voir avec les lois de la physique qu’avec quelqu’un avec qui nous pourrions avoir une relation personnelle. »

On note que les places à l’abbaye de Westminster sont rares : Hawking sera la première « personnalité bien connue du public » en près de 30 ans, et le premier scientifique en près de 80 ans (quelques autres, sans y être enterrés, ont eu droit à une plaque commémorative). Tous ces scientifiques sont Britanniques et, s’il y en a un qui risquerait de se sentir seul, ce serait Darwin : seul biologiste parmi tous ces physiciens.

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