| Semaine du 2 octobre 2000 |  |
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Retour au sommaire des capsules (ASP) - Que serait-il arrivé si un événement fâcheux avait semé la panique dans le Stade Olympique de Sydney, où 120 000 personnes dansaient dimanche soir? C'est afin de prévoir des mouvements de foules en situation de panique que Dirk Helbing et ses deux collègues de l'Université de technologie de Dresde, en Allemagne, ont conçu un modèle mathématique, publié dans la revue Nature. Un modèle mathématique qui a nécessité une quantité énorme de calculs afin de simuler, sur ordinateur, le comportement humain à l'intérieur des bâtiments. Plutôt que de considérer les gens comme de simples pions, ce modèle prévoit les réactions souvent irrationnelles des humains pris de panique. On peut par exemple observer ce qui se produit lorsqu'une foule s'entasse dans un corridor. Si le corridor est étroit, s'élargit et rétrécit de nouveau, le mouvement de foule accélérera dans la partie large puis ralentira à nouveau dans la section étroite. Cela aura pour effet de créer un goulot d'étranglement. Or, avec ce nouvel outil, promettent les chercheurs, les ingénieurs et architectes pourront construire des édifices plus sécuritaires - qui réduira les risques de décès dans des situations de paniques, lorsque des gens sont écrasés par une foule incontrôlée. Retour au sommaire des capsules
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