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Le 10 décembre 2001



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Les OGM traversent les frontières

(ASP) - Du maïs transgénique des Etats-Unis s’est retrouvé de l’autre côté de la frontière, au Mexique. Comme s’il fallait un événement de plus pour relancer les craintes des écologistes sur la contamination des champs " normaux " par des semences OGM, en voilà un qui tombe à point...

Et en un sens, c’est plus grave encore qu’un coup de vent qui aurait transporté des semences transgéniques par-dessus les frontières : car dans ce cas-ci, ce sont des semences transgéniques qui se sont retrouvées mêlées à des sacs de semences "normales" importées des Etats-Unis.

Deux chercheurs de l’Université de Berkeley, en Californie, ont en effet démontré que des champs d’Oaxaca, au Sud du Mexique, contenaient du transgénique en petite quantité; entre autres la fameuse variété résistante aux infections, Bt. En comparaison, un échantillon récolté au Pérou et un autre échantillon d’Oaxaca, mais remontant, lui, à 1971, étaient tout à fait "normaux". Mises au fait de la situation avant la parution de l’article dans la revue Nature, les autorités mexicaines se sont lancées à la chasse : en septembre, 15 des 22 lieux testés se sont révélés "envahis" par du maïs transgénique, dans des proportions variant de 3 à 10%.

L’origine de cette erreur importe moins que ses conséquences: nul n’est en mesure de dire, à l’heure actuelle, comment inverser cette tendance. Un arrachage des champs envahis coûterait une fortune —à supposer qu’il existe dans la région d’Oaxaca des champs qui ne soient PAS envahis. On peut imaginer qu’un meilleur contrôle des semences importées éviterait que cela ne se reproduise, mais en attendant, les 3 à 10% de plants transgéniques vont continuer de croître, et se multiplieront peut-être plus facilement que les autres, puisqu’ils sont, justement, plus résistants aux insectes et aux maladies.

Et s’ils se reproduisent plus facilement, dans quelques décennies, le maïs "original", cultivé dans la région depuis 7000 ans, n’existera peut-être plus.

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