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Le 31 décembre 2001



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Deep Space 1 à la retraite

(ASP) - La sonde spatiale qui annonce sans doute ce que seront les moteurs spatiaux du XXIe siècle a pris sa retraite. Après trois ans, Deep Space One a pratiquement épuisé le carburant de son fameux moteur ionique —mais elle en a amplement démontré l’efficacité.

Il faut se rappeler que tout ce qui bouge dans l’espace, depuis le tout premier Spoutnik, des fusées Apollo jusqu’à la navette spatiale en passant par les Soyouz de l’époque soviétique —incluant les V-2 allemands de la Seconde guerre mondiale- est lancé grâce à des moteurs dits "chimiques". Un moteur ionique, en comparaison, s'appuie sur un principe connu en physique depuis un siècle, l'ionisation, par lequel un atome acquiert une charge électrique lorsqu'il perd un ou plusieurs électrons. Le truc, pour faire fonctionner un moteur ionique, consiste donc à provoquer cette ionisation, de façon à ce que les atomes soient éjectés dans l'espace à très grande vitesse. Avec chaque atome éjecté, la poussée du vaisseau augmente.

La différence majeure entre le chimique et l'ionique, c'est l'énergie dépensée: un moteur chimique nécessite une très grande quantité de carburant à brûler, donc d'immenses réservoirs. Avec un moteur ionique, on peut réduire considérablement la taille du vaisseau et ainsi, ajouter de l'équipement scientifique. Ou accroître sa durée de vie. Et lui permettre de se rendre plus rapidement à destination.

Mais si le principe est connu depuis longtemps, son application avait toujours été retardée: tant que les vaisseaux de la Nasa restaient extrêmement coûteux, un échec d’une expérience ionique aurait été un coup trop dur. Avec la nouvelle philosophie de la Nasa des années 90, qui avait consisté à construire la même chose qu’avant pour moins cher —Deep Space One, lancé en octobre 1998, a coûté 159 millions$, une paille à côté du milliard de dollars de la sonde martienne Pathfinder, en 1996- faire une expérience ionique est devenu possible.

Le but de la mission Deep Space One était uniquement de tester de nouvelles technologies —l'ionique, de même que, entre autres, un nouveau système de navigation basé sur les étoiles qui, lui, n’a pas très bien fonctionné. Au passage, on a tout de même réussi à l’envoyer à la rencontre de la comète Borelly, et y prendre, en septembre 2001, les photos les plus détaillées jamais obtenues d’une comète.

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