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Le 4 septembre 2002



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La glace fait trembler la terre

(Agence Science-Presse) - La fonte des glaces ne dérange pas seulement les ours polaires. Elle perturbe un sol qui, dans certains cas, n'a pas bougé depuis des milliers d'années -parce qu'il était gelé pendant tout ce temps. Et les villages des environs en sont menacés.

Il faudra sans doute revoir le vocabulaire. Parce que dès la petite école, on apprend que le mot permafrost signifie: sol gelé en permanence. C'est un sol qui, en effet, même au cœur de l'été, reste, à quelques mètres de profondeur, gelé, aussi dur que le roc. Dans le Grand nord canadien ou les plaines éternelles de Sibérie, c'est une réalité de la vie depuis au moins 10 000 ans.

Mais plus maintenant. Le réchauffement global fait des siennes là-bas aussi. Des communautés se retrouvent soudain assises sur un sol instable -et devront vraisemblablement déménager.

Le printemps dernier, les habitants d'un édifice à quatre étages de Cherskii, village situé au-delà du cercle polaire, dans le Nord-Est de la Sibérie, ont dû empaqueter leurs biens en quatrième vitesse et fuir: quelques heures plus tôt, une large déchirure était apparue sur un des murs de leur édifice. Le sol, en-dessous, n'était plus dur comme du roc, il était au contraire en train de fondre. Le sous-sol de l'édifice s'est enfoncé de plus d'un mètre et, en trois jours, des pans entiers s'étaient effondrés. "C'était comme un tremblement de terre", compare, pour la revue Science, Vladimir Romanovsky, de l'Université de l'Alaska à Fairbanks, qui a surveillé les lieux tout au long du mois de juin.

De tels événements deviennent dangereusement familiers aux résidents du Grand nord russe. Des routes trouées, des pistes d'atterrissages fracturées, et des édifices fissurés. Dans certains cas, c'est la chaleur produite par les constructionsqui a accéléré la fonte du permafrost, sous leurs pieds. Mais les travaux des ingénieurs depuis 10 ans ont démontré que des éléments naturels plus puissants étaient bel et bien en jeu.

L'Institut du permafrost, à Yakoutsk, tiendra le mois prochain un congrès international sur "l'ingéniérie du permafrost", qui attirera des experts des Etats-Unis et du Canada, également fort concernés par cette nouvelle vengeance de notre petite planète.

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