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Le 10 juin 2002



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La vie éternelle

(ASP) - Donc, il semblerait que l’Univers accélère: c’est ce que prétendent les experts depuis trois ans. Or, si c’est vrai, cela représenterait peut-être ce qui pouvait arriver de mieux à la vie.

La vie pourrait en effet suivre son cours indéfiniment. Rien de moins. Affirmation assez étonnante, dans la mesure où les astrophysiciens prétendent depuis toujours —enfin, depuis qu’existe l’astrophysique- que si l’Univers poursuit indéfiniment son expansion, arrivera fatalement un jour, dans plusieurs milliards de milliards d’années, où l’énergie disponible dans le cosmos sera si éparpillée qu’il n’en restera plus assez pour réchauffer de pauvres créatures comme nous.

Et si l’expansion de l’Univers est en pleine accélération, comme le veut depuis trois ans cette nouvelle théorie (voir ce texte), alors c’est encore pire: logiquement, l’énergie disponible devrait être... eh bien, de moins en moins disponible.

Pas nécessairement, écrivent deux physiciens américains dans un article à paraître. "La vie peut se poursuivre indéfiniment", précisent Katherine Freese, de l’Université du Michigan, et William Kinney, de l’Université Columbia à New York.

Le truc, c’est l’économie d’énergie. Lorsqu’ils font face à des ressources limitées, des organismes, sur notre bonne vieille Terre, peuvent dépenser cette énergie plus lentement, en ralentissant leur métabolisme. En principe, comme les biologistes l’ont découvert ces dernières années, parfois avec stupéfaction, il semble n’y avoir aucune limite quant au "ralentissement" que peut s’octroyer un être vivant: on pense en particulier à ces micro-organismes, qui ne se reproduisent qu’une fois... par siècle !

Et cette économie d’énergie a une conséquence: l’être vivant en question se trouve à être un poil plus chaud que son environnement, ce qui assure sa survie. Il émet en quelque sorte sa propre chaleur.

Mais dans le cas d’un Univers qui accélère, il y a un hic: la température moyenne de cet Univers ne cesse de diminuer, jusqu’à atteindre, à un moment donné, un plancher. En conséquence, la température moyenne des êtres vivants "survivants" va fatalement rattraper celle de l’Univers, et ce sera la fin. C’est là que divergent Freese et Kinney: il n’y a pas nécessairement de limite-plancher, disent-ils. Tant que l’Univers existera, cette limite continuera de s’abaisser, assurant donc la survie à long terme des formes de vie, quelle que soit leur allure.

Ceci, au cas où vous vous seriez préoccupés du sort de vos descendants, dans 50 ou 100 milliards d'années...

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