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Le 19 mars 2002



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Retour sur l'uranium appauvri

(ASP) - L’uranium appauvri dont on a beaucoup parlé il y a deux ans, lors de la guerre du Kosovo, pourrait avoir, après tout, causé des problèmes de santé à certains soldats de l’OTAN, viennent d’annoncer des scientifiques britanniques. En particulier, des troubles aux reins, en plus de laisser là-bas, dans l’environnement, une contamination qui mettra beaucoup de temps à s’effacer.

L’uranium appauvri, à ne pas confondre avec l’uranium tout court, est une substance radioactive très dense, si dense qu’elle a été utilisée pour renforcer les têtes de certains obus, afin de leur permettre de percer le blindage des chars d’assaut. On l'a utilisé pendant la guerre du Golfe et celle du Kosovo, ce qui a entraîné une controverse: bien que moins radioactif, donc moins dangereux pour la santé que l’uranium proprement dit, ne risque-t-il pas d’être tout de même dommageable, spécialement quand il se disperse, lors de l'explosion, en millions de fines particules de poussière, faciles à respirer?

La majorité des soldats n’ont pas été exposés à des niveaux très élevés, conclut le rapport de la Société royale de Grande-Bretagne. Mais il subsiste tout de même un petit nombre de militaires, environ 200, surtout des Américains, qui, parce qu’ils étaient trop près d’un lieu d’impact, ou parce qu’ils ont pu inhaler de la poussière en nettoyant des véhicules contaminés, ont dépassé la dose. Suffisamment pour entraîner des problèmes aux reins, conclut le rapport.

Les armées de l’OTAN, en particulier les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ont utilisé pour la première fois l’uranium appauvri en 1991, pendant la guerre du Golfe: 340 tonnes à ce moment, estime-t-on, et une autre dizaine de tonnes au Kosovo et en Bosnie à la fin des années 90. Beaucoup de fragments de ces armes sont toujours enterrés là-bas, et nul ne peut dire quelles seront les conséquences à long terme sur l’environnement.

Le rapport réclame des tests plus poussés sur l’exposition exacte à laquelle ces quelque 200 soldats ont été soumis, de même que sur les dégâts potentiels sur l’environnement. Au moins, afin d’avoir quelque chose sur quoi s’appuyer... la prochaine fois.

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