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Le 23 septembre 2002



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Terrorisme et centrales nucléaires: un risque grossièrement exagéré

(Agence Science-Presse) - Si l’on s’en souvient, au lendemain de l’attaque du 11 septembre, il fut abondamment fait état du risque que posaient, entre autres édifices, les centrales nucléaires. Un avion les ciblant comme d’autres avaient ciblé le World Trade Center, pourrait provoquer une fissure du réacteur nucléaire et une catastrophe aux proportions inimaginables. Du moins, c'est ce qu'on disait.

Eh bien, ces craintes étaient sans fondements, concluent cette semaine une vingtaine de membres éminents de l’Académie nationale des sciences des États-Unis, au terme d’une analyse étoffée. Analyse au milieu de laquelle ils ne se privent pas de taper sur les doigts des autorités et des agences qui, par leur refus d’intervenir dans le débat, ont contribué à renforcer ces craintes.

Sur les transports de déchets nucléaires, par exemple, ils écrivent d’entre de jeu: "des études approfondies (menées bien avant le 11 septembre), renforcées par des tests sur le terrain, montrent qu’il n’existe pratiquement rien qu’on puisse faire à ces contenants qui causerait un risque pour le public". C’est que, avant d’être transportés vers leur lieu d’enfouissement, ces matières (uranium ou plutonium) ont été refroidies pendant plusieurs années, de sorte que la majeure partie de la radioactivité s'est dissipée.

Et sur les centrales nucléaires elles-mêmes: on a dit que des avions "pourraient passer au-travers des murs d’acier et de béton de 1 mètre et demi d’épaisseur entourant le réacteur nucléaire et inévitablement provoquer une explosion qui résulterait en des dizaines de milliers de morts et rendre de grandes régions des Etats-Unis inhabitables pendant des siècles... Toutefois, il semble n’y avoir aucune façon crédible d’arriver à un tel résultat." Aucun avion, évaluent ces experts, peu importe sa taille ou sa vitesse, ne pourrait traverser pareil mur. Et cela, ils ne l’ont pas calculé après le 11 septembre: de nombreuses études et simulations l’ont démontré depuis au moins 15 ans.

Études et simulations que, regrettent-ils, peu d’intervenants se sont donnés la peine de consulter lorsque les histoires d’horreur ont commencé à circuler dans la presse...

Jouer la carte de la sécurité, admettent-ils, est louable. Mais cela devient une arme à deux tranchants, lorsqu’appliqué au terrorisme. "De dire aux gens qu’ils sont en danger de mort, et la Terre avec eux, et cela en parlant d’événements qui, en réalité, ne peuvent pas causer beaucoup de dommages, c’est de jouer le jeu des terroristes, en transformant un fait mineur (les risques associés aux centrales nucléaires) en une cause de panique."

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