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Le 29 janvier 2002



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Sursis pour la variole

(ASP) - La variole, condamnée à mort depuis 20 ans, vient de gagner un autre répit. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que la destruction des ultimes échantillons de ce virus éradiqué depuis 25 ans, a été remise à une date ultérieure.

Il ne subsiste en théorie que deux "réserves" de variole dans le monde: l'une aux Etats-Unis et l'autre en Russie, toutes deux dans des laboratoires à très haute sécurité. Il y a des années que plusieurs scientifiques réclament leur destruction, alléguant qu'une "fuite" -par accident ou par malveillance- serait catastrophique: plus personne n'a été vacciné contre la variole depuis plus de 20 ans, et les réserves de vaccins encore en place seraient largement insuffisantes contre une épidémie.

En revanche, d'autres allèguent qu'il faut conserver ces réserves, au cas où d'autres échantillons, jusqu'ici inconnus, auraient été conservés ailleurs sur la planète, et tomberaient un jour aux mains de terroristes. Or, si on veut développer des vaccins, il faut des échantillons du microbe responsable de la maladie. Parmi ces opposants à une destruction, Lev Sandakhchiev, directeur général du Centre de recherche gouvernemental de virologie et de biotechnologie, qui chapeaute l'établissement où dort l'échantillon russe de variole.

C'est en vertu de cette crainte, dont la réalisation est peu probable mais néanmoins terrifiante, que l'OMS vient de rendre cette décision. Les événements du 11 septembre ont joué.

L'OMS n'a pas fixé de nouvelle date pour une destruction des échantillons, mais on s'attend à ce que des pays tels que la Chine poussent très fort pour qu'une telle date soit fixée, lors d'un congrès qui aura lieu en mai. Sans quoi, un programme de recherche international sur la création d'un nouveau vaccin ne ferait qu'augmenter le risque qu'un groupe terroriste ne s'empare du virus.

La variole, qui fut longtemps le pire ennemi de l'humanité, a été rayée de la surface de la Terre au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, grâce à une campagne de vaccination mondiale, la première du genre par son ampleur -et la seule, jusqu'ici.

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