L'événement de la semaine


Pour tout trouver sur Internet


Tous les médias en un clin d'oeil


Nos nouvelles brèves
  
  


Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 1er décembre 2003


Retour au sommaire des capsules

Dyslexie: problème d'association oeil-oreille

(Agence Science-Presse) - Deux équipes de chercheurs sont arrivées à la même conclusion : la dyslexie ne serait pas simplement un problème de décodage des écrits, mais un problème d’association de la vue et de l’ouïe.

Une des équipes, à l’Université de Wake Forest en Caroline du Nord, a testé 65 personnes, dont 36 souffrant de dyslexie. Les participants, assis devant des écrans vidéo, devaient appuyer sur des boutons pour déterminer lequel de deux voyants lumineux apparaissait en premier. Un son était associé au voyant.

Il en est ressorti que pour les dyslexiques, le son prend plus de temps à être associé aux stimuli visuels que pour les non-dyslexiques. L'écart n'est que de quelques cent-millièmes de seconde, mais ce serait suffisant pour expliquer le problème d’apprentissage de la lecture des dyslexiques, selon les chercheurs. Car l’apprentissage de la lecture, disent-ils, implique l’association visuelle des mots avec le son attribué à ces mots.

L’autre équipe, à l’Université du Texas à Houston, a comparé l’activité du cerveau de 12 enfants dyslexiques avec celle de 11 enfants n’ayant pas ce problème, grâce à un appareil de magnétoencéphalographie, qui a permis d’avoir des images haute résolution du cerveau, tandis que ces enfants lisaient.

Il apparaît que chez les enfants non-dyslexiques, la zone gauche du cerveau associée à la compréhension des sons est toujours pleinement activée, alors que pour les dyslexiques, cette zone est moins active, étrangement remplacée par une activité intense d’une zone de la partie droite dont on ne connaît pas la fonction. Plus l’enfant dyslexique avait des difficultés de lecture, plus ce phénomène était intense. Cette découverte suggère donc elle aussi que les problèmes de lecture liés à la dyslexie naissent bien d’une difficulté du cerveau à reconnaître les sons.

Ces découvertes permettraient en théorie de développer de nouvelles méthodes de diagnostic précoce (qui ne nécessitent pas que l’enfant sache lire), ainsi que des techniques plus efficaces d’apprentissage de la lecture pour les enfants en bas âge, combinant des indices visuels et auditifs (comme dans la méthode actuellement connue sous le nom de Orton-Gillingham). Le cerveau des enfants en bas âge étant encore malléable, on pourrait peut-être corriger en grande partie ce problème de dyslexie. Actuellement, plus de 17% des enfants sont dyslexiques et le demeurent à l’âge adulte...

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

En manchette cette semaine:

Le sida est hors de contrôle


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site