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Le 11 novembre 2003


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Ceci n'est pas un texte antiaméricain

(Agence Science-Presse) - Les États-Unis perdent de leur attrait auprès des étudiants étrangers. Le nombre de ceux qui s'inscrivent dans des universités américaines est demeuré le même l'an dernier, et pourrait même décliner cette année, pour la première fois depuis 32 ans.

Plusieurs coups de sondes vont dans le même sens. Selon un rapport de l'Institut d'éducation internationale (IIE), un organisme new-yorkais qui recense les échanges étudiants, la croissance en 2002-2003 n'avait été que de 0,6%, autant dire rien du tout. Et sur les 276 universités possédant un bureau des étudiants internationaux, la plupart ont rapporté une légère baisse des inscriptions à l'automne 2003.

Une telle baisse, si elle se concrétise, frapperait les universités là où ça fait mal: selon l'IIE, les étudiants étrangers dépensent 12 milliards$ par an en frais d'inscription et dépenses quotidiennes. Sans compter que les étudiants aux niveaux supérieurs (maîtrise et doctorat) remplissent de nombreuses tâches d'assistants de recherche et d'enseignement, en particulier en science et génie.

Déjà en 2002-2003, si le nombre d'étudiants indiens et sud-coréens avait légèrement augmenté, ceux en provenance d'Europe, d'Asie du Sud-Est et du Moyen-Orient étaient en baisse.

La paranoïa anti-terroriste est blâmée: les règles d'attribution d'un visa sont plus sévères, déplorent les administrations universitaires. Et plus le sujet de recherche s'approche des virus, bactéries et autres sujets "sensibles", plus les difficultés augmentent. "Le gouvernement américain fait plus que n'importe qui pour décourager les étudiants étrangers", déplore dans les pages de la revue britannique Nature le directeur du Bureau des étudiants internationaux à l'Université de New York.

Les enseignants étrangers et les chercheurs de haut niveau ne sont pas non plus à l'abri des tracasseries gouvernementales, au point où, selon une autre étude, menée par trois regroupements d'universitaires, les trois quarts des universités "sondées" ont déclaré avoir eu du mal à faire entrer des enseignants-chercheurs aux États-Unis.

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