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Le 19 novembre 2003


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Le siège du cerveau romantique

(Agence Science-Presse) - L'amour romantique relève-t-il des émotions? Pas tout à fait. En ce qui concerne notre cerveau, cela relève plutôt du plaisir. Selon une récente étude américaine, lorsque nous sommes follement amoureux, une réaction se produit dans une région du cerveau associée à la motivation et à la récompense.

Pour déclencher cette réaction romantique, les chercheurs ont simplement montré à de jeunes amoureux une photo de l'être aimé. Ils ont observé le cerveau des participants grâce à l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, une technique qui permet de détecter les régions du cerveau qui utilisent davantage d'oxygène, un signe que ces zones sont plus actives.

" Nous avons constaté une activité spécifique dans les régions du noyau caudé droit et de l'aire tegmentale ventrale droite, relate Lucy Brown, du Collège de médecine Albert Einstein à New York. Ces régions du cerveau sont riches en dopamine et font partie du système de motivation et récompense. Un niveau de dopamine élevé donne de l'énergie, de même qu'une attention centrée sur le nouveau stimulus, une motivation à retrouver la récompense et un sentiment d'allégresse. Ce sont des sensations typiques de l'amour romantique. "

Le circuit de la récompense oriente nos comportements vers les expériences plaisantes. Au fil de l'évolution, il a permis de renforcer des comportements vitaux, notamment ceux qui favorisent la reproduction. Les chercheurs croient plus précisément que l'amour romantique serait une forme évoluée de l'attraction, une force instinctive qui pousse les mammifères à concentrer leurs énergies sur les partenaires sexuels qu'ils préfèrent.

L'expérience comportait également un questionnaire établissant une "échelle d'amour passionné", ce qui a permis de constater que les personnes les plus passionnées selon cette échelle réagissaient plus fortement à la photo de l'être aimé. " Ce résultat est parmi les premiers à montrer un lien direct entre les réponses à un questionnaire et un patron spécifique d'activation du cerveau ", estime Arthur Aron, co-auteur de l'étude.

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